Mobilité internationale : Lara El Berjawi, doctorante de l'équipe Giangrande, présente son arrivée à l'IGBMC
L'IGBMC est un institut de renommée internationale grâce à ses recherches, son expertise scientifique et ses technologies. C'est un environnement attrayant pour la recherche et la formation. Cela se reflète dans le nombre élevé de chercheurs, post-docs et doctorants étrangers qui viennent travailler à l'institut. Afin de mieux comprendre l'expérience d'une personne étrangère arrivant à l'IGBMC et de participer à une meilleure préparation et accueil des travailleurs et étudiants étrangers, nous en avons discuté avec Lara El Berjawi, doctorante libanaise, arrivée en février 2022 pour réaliser sa thèse dans l'équipe d'Angela Giangrande.
L'IGBMC, un institut de renommée internationale
Après avoir obtenu son master en biologie, spécialisé en protéomique et génomique, à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, au Liban, Lara El Berjawi a décidé de faire sa thèse à l'IGBMC. Elle avait déjà entendu parler de l'institut par plusieurs personnes comme d'un très bon centre pour faire sa thèse en génétique. Sa directrice de master, Laure El Chamy, avait terminé sa thèse à l'IGBMC en 2008. Lara El Berjawi a décidé de postuler lorsqu'Angela Giangrande a contacté son directeur de thèse, Margaret Cherigny, au sujet d'une ouverture pour un doctorant dans son équipe.
Pour la doctorante, l'IGBMC était également attractif car "la France est proche du Liban et offre de nombreuses commodités : la vie quotidienne est plutôt abordable et on peut se déplacer très facilement, même sans voiture".
Des difficultés, notamment en matière d'accès au logement et à la sécurité sociale
En s'adressant à l'ambassade de France au Liban, Lara El Berjawi a pu obtenir toutes les informations dont elle avait besoin concernant le visa professionnel et l'obtention d'un permis de séjour, sans aucune difficulté. "Là où ça a été un peu compliqué, c'est l'ouverture d'un compte bancaire : Je devais en avoir un différent de celui que j'utilise au Liban", explique la doctorante. "Pour en ouvrir un, il fallait que j'aie un logement en France, mais pour avoir un logement en France, il fallait que je fasse ouvrir un compte", poursuit Lara El Berjawi, "Je suis vraiment reconnaissante aux personnes de l'IGBMC qui m'ont aidée dans cette démarche".
En ce qui concerne le logement, ce qui "m'effrayait le plus était de ne pas pouvoir en trouver un : il était difficile de savoir où chercher, comment savoir ce qui était fiable en France depuis l'extérieur", dit Lara El Berjawi. De plus, au Liban, "nous sommes habitués à vivre avec notre famille ou nos proches, vivre seul dans un appartement ou avec un étranger était stressant". À cet égard, l'IGBMC a soutenu l'étudiante et lui a fourni un logement libre jusqu'à ce qu'elle puisse trouver un endroit pour vivre avec un autre doctorant de son équipe.
La doctorante a également été en contact avec le programme Euraxess pour savoir quels documents elle devait remplir pour obtenir son permis de séjour. Cela lui a été utile pour connaître les procédures
Il y a encore quelques difficultés pour Lara El Berjawi, qui n'a pas encore accès à la sécurité sociale : pour l'obtenir, elle a dû fournir un certain nombre de documents tels qu'une preuve de résidence en France, son contrat de travail ou le permis de séjour. Elle est en contact avec le service RH de l'IGBMC, qui effectue les formalités pour elle et l'accompagne.
Des avantages pour les étudiants et une bonne qualité de vie au travail
Concernant les conditions pour les étudiants en France, la doctorante explique qu'il y a "beaucoup d'avantages, je suis encore en train d'apprendre tout ce qui existe, surtout en ce qui concerne les prix réduits que les structures offrent aux étudiants".
Aujourd'hui, Lara El Berjawi est à l'IGBMC depuis deux mois et trouve "qu'il y a une très bonne qualité de travail à l'IGBMC, j'ai l'opportunité d'être en contact avec des technologies auxquelles je n'avais pas accès au Liban". Quant à son intégration sociale, la doctorante ajoute qu'elle "aime travailler avec l'équipe, et il y a aussi les événements organisés par le SPB qui sont très bien pour rencontrer et échanger avec de nouvelles personnes. Ce sont des moments où tout le monde participe à la création de liens, cela aide vraiment à se sentir intégré et je me rendrai certainement aux prochaines éditions de leur English lunch !"