Féliciations à Daniel SAMPAIO GONÇALVES pour l'acceptation de sa thèse !

Résumé de ses travaux de recherche :
La sénescence cellulaire est un état d'arrêt permanent du cycle cellulaire, régulé par des gènes suppresseurs de tumeurs tels que CDKN2A. Les cellules sénescentes communiquent également de manière intense grâce à un composant sécrétoire appelé SASP (Senescence-Associated Secretory Phenotype). Si la sénescence a pour fonction principale de protéger contre le cancer, elle joue également des rôles essentiels dans le développement embryonnaire et la régénération des tissus.
Étant donné le lien entre sénescence, développement et régénération, j'ai mené une analyse bio-informatique sur différents modèles de cellules sénescentes. J'ai trouvé des preuves suggérant que la sénescence est accompagnée de plusieurs signatures liées au développement. Ces signatures étaient associées à une surexpression de gènes impliqués dans le développement embryonnaire, dont beaucoup étaient également présents dans des cellules sénescentes isolées à partir de la crête ectodermique apicale des bourgeons de membres en développement.
De plus, une exposition prolongée au SASP a induit des gènes et signatures liés au développement, activant simultanément de nombreux facteurs de transcription développementaux et des médiateurs potentiels de la sénescence, dont un pourrait fonctionner comme régulateur de CDKN2A. Dans l’ensemble, ces résultats suggèrent que le programme de sénescence implique une réactivation générale des processus développementaux.

Compétences acquises à l'IGBMC :
J’ai appris à "faire de la science" et à devenir un scientifique. J’ai acquis de nombreuses compétences techniques ("hard skills") ainsi que des compétences humaines ("soft skills"). L’environnement de l’IGBMC m’a permis de présenter mes travaux à plusieurs reprises et de recevoir des retours pour m’améliorer. J’ai appris à progresser de manière autonome et à relever tous les défis.

Vie à l'IGBMC :
Ce que j’apprécie à l’IGBMC, c’est que c’est un grand institut qui permet de faire de la science à un très haut niveau. On peut échanger avec des experts dans différents domaines, utiliser une multitude d’équipements et bénéficier de services et plateformes qui facilitent et améliorent considérablement l’efficacité du travail.

Son financement et ses partenaires :
Ma première année de financement a été assurée par l’Université de Strasbourg – École Doctorale des Sciences de la Vie et de la Santé (concours doctoral). Par la suite, j’ai bénéficié d’une bourse de quatre ans (appelée AFR) du Fonds National de la Recherche du Luxembourg (FNR), qui a financé le reste de mon doctorat.

Projets futurs :
Pour l’avenir, je vais continuer dans la recherche, mais en me concentrant davantage sur l’utilisation, l’intégration et le développement de techniques d’apprentissage profond (deep learning) dans les flux de travail scientifiques au quotidien.
N’hésitez pas à me demander si vous avez besoin de plus de détails !