Félicitations à Marine Guivarch pour l'acceptation de sa thèse !

Résumé de ses travaux de recherche :
Les cellules dendritiques (DC) sont des cellules sentinelles, notamment présentes dans le derme et l’épiderme de la peau. Elles sont activées lors de la reconnaissance de l'allergène et migrent vers le ganglion lymphatique qui draine la peau, où elles activent les lymphocytes T (LT) pour qu'ils remplissent leurs fonctions dans les différentes réponses immunitaires. Mon travail de thèse explore comment la cytokine TSLP active une souspopulation de DC exprimant OX40L, favorisant l’induction de des LT régulateurs (Treg) dans la dermatite atopique (DA) et l’allergie cutanée.
En utilisant un modèle murin de DA, reposant sur la surexpression de TSLP, associé à des outils génétiques murins, j’ai identifié et caractérisé une sous population de DC importante pour l’induction de la réponse GATA3+ Treg.
Ma thèse décrit ainsi un axe tolérogène jusqu'alors méconnu dans la promotion de la suppression immunitaire, qui semble conservé chez l'homme, dans des contextes physiopathologiques tels que l'inflammation et le cancer.
Mes travaux ouvrent la voie à l’exploration thérapeutique de ces DC tolérogènes dans l’allergie et la réponse antitumorale.
 

Compétences acquises à l'IGBMC :
J’ai énormément appris au cours de mes quatre ans de thèse, notamment sur le plan scientifique : j’ai appris à travailler avec les souris, à développer mon esprit critique et à présenter mes résultats lors de diverses conférences.
Du point de vue technique, j’ai beaucoup travaillé avec la cytométrie en flux (pour le phénotypage, mais aussi le tri), et j’ai également appris la bio-informatique en analysant mon data set de scRNAseq, ainsi que des data sets publics.
J’ai aussi appris à travailler en équipe et à gérer mon projet qui impliquait de nombreux modèles génétiques murins et nécessitait une grande organisation.
Enfin, j’ai pu écrire un article scientifique, mais aussi des demandes de financement, ce qui s’est révélé challengeant, mais finalement très enrichissant.
 

Vie à l'IGBMC :
J’ai beaucoup aimé la diversité scientifique de l’institut, que l’on peut observer au cours des nombreux séminaires proposés. J’ai également apprécié la présence des plateformes technologiques, qui nous permettent d’accéder et de nous former à de nombreuses techniques. De plus, de nouvelles techniques sont régulièrement proposées à l’institut et permettent d’innover et d’apprendre constamment. 
L’environnement à l’IGBMC est très formateur, et l’esprit collaboratif est très présent et favorise la transmission.
J’ai apprécié que cela soit facile d’échanger avec les chercheurs pour discuter de problèmes techniques, ou bien simplement pour partager des conseils ou des réactifs !

Collaboration :
J’ai collaboré avec Marc Dalod du CIML à Marseille pour mon projet de thèse, notamment pour la partie bio-informatique. J’ai aussi collaboré avec l’équipe de Vanja Sisirak à Bordeaux. 

Son financement et ses partenaires :
Ma thèse a été financée par l’ANR, puis j’ai bénéficié d’un financement de la FRM pour ma 4e année.

Projets futurs :
Je reste quelques semaines encore dans l’équipe, pour terminer quelques expériences et passer le relais sur mon projet, puis je chercherai un contrat postdoctoral pour apprendre de nouvelles techniques et continuer à contribuer à la recherche en immunologie.