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Prix Charles J. Epstein : Marianne Lemée est lauréate pour l’Excellence dans la recherche en génétique humaine

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Marianne Lemée, doctorante dans l’équipe de Christelle Golzio, Chargée de recherche Inserm, est l’une des 3 lauréates du prix Charles J. Epstein dans la catégorie doctorants, annonce l’American society of human genetics (ASHG), à Los Angeles. Ce prix vient récompenser l’originalité et la qualité des recherches de la doctorante dans la génétique de l’autisme.

Un prix prestigieux récompensant des recherches prometteuses dans le domaine de la génétique humaine

 

 

Coordonné par l’American society of human genetics (ASHG), le prix Charles Epstein pour l’Excellence dans la recherche en génétique humaine vient récompenser les projets particulièrement prometteurs menés par des doctorants et post-doctorants. En 2022, plus de 700 jeunes scientifiques ont postulé pour 6 lauréats retenus : 3 pour la catégorie doctorants, 3 pour la catégorie post-doctorants.

 

 

Ce prix « apporte une très bonne visibilité aux recherches des scientifiques qui le reçoivent », explique Marianne Lemée. Il est également accompagné d’une dotation de 2000$ (~1850 €). Il n’y avait pas eu de finalistes français pour ce prix dans la catégorie doctorant depuis 2008, avec Sabina Benko, qui était à l’époque doctorante à l’hôpital Necker-Enfant de Paris.

 

 

 

 

 

Marianne Lemée, doctorante spécialisée dans la régulation du neurodéveloppement dans les troubles du spectre autistique

 

 

Arrivée en Master 1 à l’IGBMC en janvier 2020, Marianne Lemée a commencé sa thèse sur l’identification de gènes liés à l’autisme en septembre 2021 à l’IGBMC, au sein du programme IMCBio. Ce projet vise à identifier le gène responsable des anomalies neurodéveloppementales liées à des réarrangements chromosomiques sur le chromosome 1. Ces anomalies sont responsables du syndrome 1q21.1 qui induit des traits autistiques chez les patients porteurs.

 

 

Plus précisément, les recherches de Marianne Lemée ont mis en évidence que la dérégulation du gène CHD1L, présent dans la région du syndrome 1q21.1, induit des anomalies neurodéveloppementales. Ces recherches révèlent un nouveau rôle clé de ce gène au cours du développement cortical. Le projet s’articule maintenant autour de l’élucidation des mécanismes de régulation de CHD1L dans des modèles cellulaires humains mimant la neurogenèse.

 

 

L’ensemble de ces travaux ont pour objectif d’améliorer la prise en charge et le diagnostic des personnes atteintes du syndrome 1q21.1. Ces travaux permettront d’explorer de nouvelles pistes thérapeutiques et de mieux comprendre la génétique de l’autisme.

 

 

Marianne Lemée, prête à présenter son poster au jury. Crédit : Wenhe Lin