RESPONSABLE DE SOUS-GROUPE
Les vocalisations ultrasonores de la souris peuvent être étudiées comme un marqueur de la communication sociale chez la souris.
Les modèles murins de diverses pathologies montrent dans beaucoup de cas une certaine variabilité, notamment liée au fond génétique utilisé pour les générer (ex : Arbogast et al. 2016 PloS Genetics). Mieux comprendre la diversité comportementale chez la souris permettra de déterminer certains facteurs modulateurs et ainsi de choisir certains fonds génétiques plutôt que d’autres pour étudier les mécanismes de ces diverses pathologies. La littérature existante fournit un large panel de comparaisons de lignées de laboratoire consanguines ou recombinantes (de type Croisement Collaboratif ; Churchill et al. 2004 Nat. Genet.) pour des tests de phénotypage classiques, tels que l’activité, l’exploration, l’anxiété, mais les interactions sociales sont seulement effleurées. Ce projet se concentrera donc sur l’exploration de la diversité comportementale dans la communication sociale chez des lignées de ce type. La caractérisation comportementale concernera tant les tests d’interaction sociale dyadique à court terme que le suivi des comportements spontanés en groupe et à long terme dans de grands environnements. Cette caractérisation comportementale sera enrichie par l’enregistrement des vocalisations ultrasonores, qui permettent de raffiner la description des comportements. Ces connaissances seront ensuite appliquées en croisant des modèles murins portant une mutation génétique associée aux troubles du spectre autistique, et/ou au retard mental à ces fonds génétiques d’intérêts. Cette étape permettra d’utiliser des facteurs modulateurs du phénotype pour établir de nouveaux modèles dont les phénotypes seraient plus robustes, notamment lors de tests pharmacologiques.
